La ville de demain : sa gestion des déchets

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Sujet au cœur des préoccupations de Lemon tri : la gestion des déchets. Les techniques classiques – d’incinérations et d’enfouissement des déchets – ne suffisent plus à répondre aux contraintes des villes modernes tant au niveau du volume de déchets produits que des impacts environnementaux de cette gestion.

Les enjeux du traitement des déchets

Les enjeux principaux liés au traitement des déchets peuvent être résumés très simplement : comment faire d’un coût une ressource ?
En effet ce services fournit selon une logique de réseau, détaillé dans l’article précédent, représente un coût pour les collectivités et les usagers. De manière générale les déchets et leur traitement représentent un coût pour les ménages qui le financent via les taxes payés aux collectivités et pour ces dernières qui doivent gérer les infrastructures. La multiplication des emballages et l’augmentation du taux de gaspillage alimentaire n’ont fait qu’augmenter cette charge au fil des années.

Or, la plupart de ces déchets représente une ressource que ce soit à travers une valorisation calorifique, sous forme de gaz ou encore grâce à la transformation en matière première secondaire. Le recyclage peut donc devenir une source de bénéfice pour les usagers et les collectivités. Ainsi la commission européenne a fixé un objectif de 70% de recyclage des déchets par les municipalités d’ici à 2030 afin de permettre près de 600 milliards d’euros d’économie et la création de près de 180 000 emplois directs.

Des solutions existent

Le récent plan de relance du tri et du recyclage porté par éco-emballages présente une vision globale de la chaine du tri en cherchant à promouvoir la sensibilisation des usagers mais aussi la rationalisation des structures existantes et la création de centre de surtri (http://www.ecoemballages.fr/planderelance/fullpage.php )

Le tri à la source commence à être répandu. Si 99% (http://www.presse.ademe.fr/wp-content/uploads/2014/01/7908-emballages-menagers-donnes-2012-interactif.pdf) de la population est desservie par une collecte séparée, certaines agglomérations ont lancé des initiatives plus importantes, comme Angers par exemple.

Concrètement?

Ainsi Angers Loire métropole, communauté d’agglomération de près de 300 000 habitants, a mis en place les préconisations d’éco-emballage, bien avant la campagne de relance du tri et du recyclage. La métropole a créé une véritable politique de sensibilisation qui se traduit concrètement par l’équipement de composteurs de près de 11 000 foyers de la métropole.

Son engagement se traduit aussi en termes d’infrastructure, en effet afin de sortir du « tout incinération » la communauté d’agglomération s’est lancé dans un grand projet en construisant un centre de traitement des déchets nouvelle génération. Le Biopole d’Angers, lancé dès 2005, permet de traiter les ordures ménagères résiduelles ainsi que les DIB bio déchets en les recyclant sous forme de valorisation matière (transformation en compost utilisable pour l’agriculture) et de valorisation énergétique grâce à la méthanisation des déchets résiduels. Près de 79% des déchets traités sont ainsi revalorisés. Illustration d’un secteur en plein expansion et perfectible, le Biopole fait aujourd’hui l’objet de nombreux débats.

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