Mois de l'ESS 2021

À l’occasion du mois de l’ESS, la ville de Pantin a multiplié les événements pour réunir les acteurs engagés du territoire. Mardi 9 novembre, Salim Didane a animé un débat sur l’économie circulaire, et a invité six structures à évoquer leur quotidien et les enjeux de leur développement sur le territoire.

L’économie circulaire pour introduire le mois de l’ESS

Pour entamer ce mois de l’ESS, c’est le thème de l’économie circulaire qui a été sélectionné. L’occasion pour six structures pantinoises de se réunir au Relais, et d’échanger sur leur quotidien. Ces six structures de l’ESS partagent toutes un même point commun : mener au quotidien des activités dites “circulaires, c’est à dire en faveur du réemploi, de la réparation ou du recyclage :

Nos très chouettes colocataires pantinois engagés pour rendre le secteur culturel plus solidaire en donnant une seconde vie aux décors, matériaux, accesoires etc issus de pièces, tournages, expositions ou défilés.

Très dynamique sur le territoire pantinois, la Requicaillerie est un projet d’animation locale basé sur la récupération et le réemploi pour soutenir les citoyens dans la réalisation de leurs activités de bricolage, construction et création.

La cyclofficine est un atelier de réparation de vélos participatif et auto-géré, pour rendre la pratique du vélo la plus accessible à tous et en facilitant le réemploi, la réparation etc.

Les Ripeurs proposent des solutions de collecte et revalorisation des déchets issus des chantiers. Un acteur à la fois indispensable et incontournable du secteur du BTP, engagé pour faciliter les boucles vertueuses de réemploi et recyclage.

Emmaüs Coup de main trouve son nom dans sa vocation : donner les outils nécessaires à celles et ceux qui rencontrent des difficultés, et ça commence souvent par un toît et un emploi.

Mois de l'ESS 2021 à Pantin
Salim Didane, maire adjoint délégué au développement territorial, à l’emploi, à la formation et à l’ESS
Mois de l'ESS 2021 à Pantin
Les différents représentants ont pu échanger auprès des habitant.e.s de Pantin

Une à une, les différents représentants des structures se sont présentés, ont décrit leur mission et activités au quotidien, avant d’évoquer leurs réussites mais aussi les obstacles importants au développement de structures comme les leurs.

Les mètres carrés : un frein récurrent pour les structures circulaires

Lorsque l’on mène des activités de réemploi, un aspect devient très vite crucial : celui de l’espace. Manquer de place, que ce soit pour stocker, réparer ou même accueillir du public pour des sessions de sensibilisation, peut vite freiner le développement et faire perdre en productivité. Avec toujours plus de projets à développer dans un territoire demandeur, les acteurs ont évoqué faire face à des surfaces trop étroites, souvent régies par des bails précaires et qui ne permettent pas de mener durablement les projets en cours.

Les difficultés foncières rencontrées par les structures de l’ESS ont été mentionnées par tous les intervenants : chacun est concerné, en particulier dans un contexte où les activités productives ont tendance à être délocalisées hors des centre-villes.

À travers leurs questions et les échanges qui ont suivi, les habitants ont pu renouveler leur soutien et surtout leur attachement à ce maillage de structures solidaires dans leur quartier.

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