La Ville de demain : la fin des réseaux ?

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Lemon tri est de plus en plus présent dans les villes de province. Pour l’entreprise, cela implique aussi le développement de partenariats avec des acteurs locaux.
C’est donc l’occasion de se pencher sur la vision de la ville de demain.

La ville vue par les réseaux

Lorsque l’on parle de réseaux urbains on pense au transport et s’il est vrai que c’est le réseau le plus visible, il n’est qu’un des multiples services qui fonctionnent en réseau. Ainsi, les principaux grands services de la ville (eau, gaz, électricité, déchets) sont gérés sous cette forme, et ce depuis près de deux siècles. Ce n’est évidemment pas le fruit du hasard mais le résultat d’un processus d’urbanisation qui répond à des exigences précises.

La première n’est autre que la réponse à un essor urbain sans précédent, poussé par l’industrialisation de la France au 19ème siècle. Pour gérer cette population grandissante, ses besoins ainsi que les déchets qu’elle produit, l’Etat doit intervenir et centraliser l’alimentation en eau, en gaz et plus tard en électricité mais aussi l’évacuation et le traitement des eaux usées et des déchets.

Ces grands services répondent aussi à des exigences de confort et d’hygiène. Bénéficiant de l’augmentation de l’activité économique liée à la révolution industrielle, les citadins sont prêts à payer la collectivité pour ces grands services, les effets étant visibles quasiment instantanément. A cela s’ajoute une exigence de rationalisation des coûts et des infrastructures, les déchets sont traités et les ressources produites dans des grands complexes industrielles afin de bénéficier de rendement d’échelle. La construction d’un réseau est alors nécessaire pour faire parvenir ces biens aux citadins.

Les limites du fonctionnement réseau

Si la création de ces grands services publics en réseau a eu des impacts positifs non négligeables sur le développement des villes, les exigences passées ne correspondent pas forcément aux contraintes des villes modernes.

Ainsi, cette gestion en réseau et la délégation des grands services aux collectivités a induit chez les consommateurs une déresponsabilisation vis à vis de leur consommation. En d’autres termes, la facilité d’accès entraîne la surconsommation. Hors, les contraintes économiques et environnementales qui pèsent sur la ville moderne la pousse à économiser ses ressources. Ainsi, ces systèmes en réseau, très centralisés sont d’autant plus difficile à faire évoluer. Dans cet environnement de contraintes et ces interconnexions, des évolutions apparaissent.

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