Que deviennent vos DEEE ?

Smartphones, tablettes, ordinateurs, souris, claviers… En 2020, ce ne sont pas moins de 848 millions d’équipements électriques et électroniques qui ont été mis sur le marché en France, soit 13 appareils par habitant (source : Ademe). Des déchets qui, bien triés, déposés dans des points d’apports volontaires ou encore collectés par des acteurs spécialisés, sont plein d’avenir !

Les DEEE : Qu'est-ce-que c'est?

Les DEEE (à prononcer « dé-trois-eu ») désignent tous les déchets issus d’équipements électriques et électroniques : smartphones, tablettes, ordinateurs, appareils photos, claviers, souris, mais aussi machines à laver, perceuses, lampes, distributeurs automatiques… Des déchets variés, dont la composition repose sur l’assemblage de matériaux multiples : métaux, verre, plastique… et qui contiennent souvent des composants très spécifiques, pouvant présenter un danger pour l’environnement comme des piles, des tubes cathodiques ou encore des relais au mercure. Des substances dangereuses, contenues en petite quantité, mais qui peuvent faire de grands dégâts.

Le recyclage des DEEE Lemon Tri
Poids, taille, composition... les DEEE sont une typologie de déchet extrêmement variée. Crédits : Lemon Tri

Les DEEE : Quels enjeux ?

Les déchets d’équipements électriques et électroniques sont soumis à de nombreux enjeux technologiques propres à ce secteur : miniaturisation des équipements, accroissement de la complexité de leur composition, le tout sur fond de course à l’innovation… Des produits à la durée de vie de plus en plus courte, qu’il est souvent moins cher de remplacer que de réparer. 

Et une fois hors d’usage, ce sont les metteurs en marché de ces produits (producteurs, importateurs, revendeurs) qui sont responsables de leur traitement. C’est ce qu’on appelle la Responsabilité Élargie du Producteur, (REP) un principe qui transfère les coûts liés à la collecte, le transport, le tri et le traitement des déchets vers les producteurs. La filière REP pour les DEEE a été mise en place en 2006. Ce système de REP existe pour bien d’autres catégories de déchets : emballages, véhicules, textiles, meubles…Ces derniers s’organisent alors en éco-organismes, des structures à but non lucratif, qui se chargent de coordonner ces différentes activités, tout en veillant à leur impact économique, écologique et social. En 2021, trois éco-organismes sont agréés par l’Etat : Ecosystem pour les lampes, PV Cycle pour les panneaux photo-voltaïques et Ecologic pour toutes les autres catégories de DEEE (source : ActuEnvironnement).

Plus récemment, la loi a précisé et élargi le champ de responsabilité du producteur, en lui confiant également des missions de prévention, d’éco-conception, d’allongement de la durée de vie des produits, de réemploi, de réutilisation et de réparation. Les DEEE, en route pour boucler la boucle? 

Le recyclage des DEEE Lemon Tri
Le recyclage des DEEE Lemon Tri
Du minitel au smartphone... les DEEE sont en constante évolution. Crédits : Lemon Tri

Des D3E au 3R ?

Réduire, Réutiliser, Recycler… Ces 3 « R » seraient les nouveaux repères guidant la filière vers un modèle plus circulaire et plus vertueux. Car il existe aujourd’hui cinq modes de traitement des DEEE : le réemploi, la réutilisation, le recyclage, la valorisation énergétique et l’élimination (enfouissement ou incinération).

Concrètement, une fois collectés, deux solutions s’offrent à ces produits : ils sont soit préparés pour réemploi, soit soumis à différentes étapes : démantèlement, broyage, séparation électromagnétique, tri optique, séparation des métaux non-ferreux et séparation des plastiques. À l’arrivée, on se retrouve avec des matières premières secondaires, des broyats de plastiques mais aussi de métaux, qui peuvent s’avérer très précieux, à condition de savoir les recycler ! Aujourd’hui, le pionnier en la matière est le Japon, qui a développé d’importantes technologies de recyclage et vers lequel se tournent certains éco-organismes français pour la valorisation de broyats.

Le recyclage des DEEE Lemon Tri
Exemple de broyat issu de DEEE. Crédits : Lemon Tri

Les bons zestes à adopter :

Premier réflexe : réduire notre production de DEEE à la source, en veillant à allonger au maximum la durée de vie de nos équipements. Éteindre son ordinateur au-delà d’une heure de pause, attendre qu’il soit déchargé pour le recharger, faire régulièrement des nettoyages sur son téléphone, sa tablette…. Autant de gestes simples qui permettent d’allonger la durée de vie de nos appareils, aujourd’hui estimée à 4 ans. Et lorsque l’on a besoin de nouveaux équipements, pourquoi ne pas opter pour du reconditionné? Aujourd’hui, de nombreuses boutiques en ligne proposent des appareils remis à neuf : Loxy, Envie ou encore BackMarket !

Pour le matériel informatique et les autres appareils hors d’usage ou irréparables, il est important de s’assurer qu’ils sont bien collectés pour entamer une nouvelle vie ! Côté particuliers, il existe de très nombreux points d’apports volontaires, répertoriés ici. Et pour les produits peu volumineux, des étiquettes d’envoi sont accessibles en ligne pour les envoyer envoyer directement vers une structure de réemploi et/ou recyclage.

Enfin, les entreprises ont aussi leur rôle à jouer pour améliorer les taux de reprise des DEEE. Les équipements informatiques professionnels génèrent des gisements intéressants pour le réemploi, à la fois en termes de qualité et de quantité puisqu’ils ont une durée d’usage souvent inférieure à leur durée de vie (renouvellement du parc informatique etc). Vous pouvez opter pour une solution clé-en-main, en confiant la gestion de tous vos déchets d’entreprise à des acteurs comme Lemon Tri, qui se chargent ensuite de les remettre à des structures spécialisées. Chez Lemon Tri, nous sommes fiers de travailler aux côtés de Loxy, une entreprise adaptée spécialisée dans le réemploi et le recyclage des DEEE.

Le recyclage des DEEE Lemon Tri
Optez pour la solution clé-en-main Lemon Tri pour vos DEEE professionnels !

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