La crise déstabilise ainsi l’ensemble du secteur du recyclage, de la collecte à la transformation des matières. Ceci est à mettre en parallèle avec le boom de la demande en plastique à usage unique, pour alimenter les chaînes de production d’équipements sanitaires jetables, et celles des emballages plastiques, qui ont fait leur grand retour dans les supermarchés. Se pose, entre autres, la question de notre capacité à traiter ces nouveaux déchets, pour la plupart non recyclables. Alors que le retour au local est plébiscité dans de nombreux secteurs de l’économie, selon des considérations à la fois environnementales et stratégiques, il est important de rappeler que la France et l’Europe ne produisent pas de pétrole, matière première du plastique vierge. La vitalité du secteur de l’économie circulaire aura ainsi une incidence sur la géométrie du “monde d’après” que nombreux appellent de leurs voeux.